VIE RURALE ET COSTUMES GAULOIS. (source La Documentation par l'image, 1953) J'observe la gravure : En haut, à gauche, un laboureur (d'après un bas-relief de la colonne de Marc-Aurèle). Comment sont attelés les boeufs ? Décris la charrue ou araire. A droite, un chariot (bas-relief trouvé à Dijon) à 4 roues, moitié en bois, moitié en paille tressée. En bas, les 5 personnages à gauche sont des Gaulois, les 6 à droite des Gallo-romains. (‘Différence entre les costumes ?). Je cherche à étendre mes connaissances. Le costume des Gaulois. « La plupart laissaient croître et flotter leurs cheveux, quelques uns les relevaient en touffe sur le sommet de leur tête, à la manière des sauvages de l'Océanie ; d'autres les roulaient en bandeaux autour de leur front ou les laissaient flotter; d'autres enfin, portaient les cheveux courts, à la romaine. Les prêtres et le peuple laissaient croître leur barbe. Le costume était composé d'un pantalon serré à la taille et d'une blouse. Par-dessus, les gens riches portaient une sorte de chemise ou long gilet en lin d'étoffe rayée. La blouse appelée dans le pays saie ou sague (saga ou sagum par les Romains) ouverte sur la poitrine et agrafée sous le menton, quelquefois garnie de manches et descendant jusqu'au milieu des cuisses, était fabriquée de cette laine à longs poils pour l'hiver, à poils ras pour l'été, que fournissaient les moutons de la Gaule, elle était rayée ou quadrillée, de couleurs éclatantes, que les Gaulois aimaient passionnément, le rouge surtout». (Diodore de Sicile). « Les saies rousses ou rouges fabriquées en Artois sont citées comme étant un vêtement connu dans le monde entier ; on les appelait encore cérampelines, c'est-à-dire habits couleurs de brique ». (VITRUVE). « Quant aux femmes gauloises, une taille élancée, des formes pleines et vigoureuses, une blancheur de lait, une fraîcheur éclatante étaient les traits de leur beauté nationale. Elles entretenaient cette fraîcheur de leur teint en se frottant avec un parfum dont le fond était de l'écume de bière ». (PLINE XXII, 25). Leur costume se composait ordinairement d'une ample tunique à larges plis, sans manches ou avec des manches longues et étroites et d'une pièce d'étoffe attachée sur les hanches et tombant par-devant, c'est-à-dire d'un vrai tablier (sculpture de l'arc de triomphe de Langres).